Articles

Retour vers le CHSCT du 13 Octobre 2020.

Comme nous le faisons depuis que l’instance du CHSCT existe au CD, nous alertons sur des situations qui nous remontent du terrain en tant que représentants du personnel au CHSCT. Ce rôle légitime d’alerte est aujourd’hui attaqué par le dépôt d’une plainte pour diffamation à l’encontre du secrétaire de notre syndicat de la part d’une gestionnaire de collège.

Comment en est-on arrivé là ?

Suspension du jour de carence, dès le 1er Janvier 2021, pour les agents malades du COVID.

La ministre de la Transformation et de la Fonction publique a annoncé vendredi 4 décembre par voie de presse la mise en œuvre à compter du 1er janvier 2021 d’une mesure dérogatoire permettant durant la période d’état d’urgence sanitaire de ne pas appliquer le jour de carence aux agents de la Fonction publique atteints du Covid19.
Cette mesure est à mettre au crédit de l’inlassable bataille syndicale menée notamment par la CGT.

Stop à la réforme des modes d’accueil petite enfance. Grève le 03.12.2020

Les professionnel(le)s exigent d’être reconnu(e)s et entendu(e)s… Non à’l’accueil en surnombre possible tous les jours…  Non à l’accueil jusqu’à 16 enfants dans les micro-crèches… Non à l’administration de médicaments par des professionnel·le·s non qualifié·e·s à cet effet

Pétition unitaire pour la gratuité des masques

Pétition initiée par la CGT  41, la FSU 41, Solidaires 41 et l’UNSA 41

Le gouvernement a décidé que le port du masque serait obligatoire dans les entreprises et services à partir du 1er septembre. De la même manière, il a décidé du port du masque obligatoire pour tous les adultes dans les écoles et établissements de l’Éducation nationale et pour les élèves de plus 11 ans. Dans le cadre d’une réelle politique de santé publique et de l’universalité de la sécurité sociale, nos organisations exigent :

  • la mise à disposition gratuite de masques adaptés aux risques en quantité suffisante à l’ensemble des collégien·nes, lycéen·nes et étudiant·es ;
  •  à l’ensemble de la population puisque nous sommes toutes et tous contraints de porter le masques dans de plus en plus d’espaces publics (centres villes, transports, magasins, etc.) ;
  • pour le monde du travail, il revient aux employeur·ses de prendre en charge la distribution gratuite de masques en quantité suffisante avec changement au moins toutes les 4h sans que les salarié·es n’aient besoin de demander.

Accéder à la pétition

Communiqué unitaire pour le 17 septembre 2020

Une rupture profonde s’impose!

La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts.

Préparée sans réelle prise en compte de la situation sanitaire et sans moyens supplémentaires, la rentrée scolaire et universitaire inquiète les jeunes, les familles et les professionnels, cela dans le cadre d’un protocole sanitaire ministériel illisible et sans cesse remis en cause. Nous exigeons la mise à disposition gratuite de masques en quantité suffisante à l’ensemble des collégiens, lycéens et étudiants. Il en va de même pour l’ensemble de la population. Pour le monde du travail,il revient aux employeurs de prendre en charge les mesures de protections individuelles et collectives, dont la distribution gratuite de masques en quantité suffisante. La réduction du temps d’exposition également nécessaire induit de discuter de l’organisation, des conditions de travail et réduction du temps de travail.

Les organisations syndicales et de jeunesse affirment ensemble que la priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés,à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l’urgence écologique.

Il est urgent d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minimas sociaux.

Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation.

La période a également confirmé les exigences communes qu’ont portées nos organisations lors de la lutte contre la réforme du système des retraites. Nos organisations condamnent toute nouvelle régression en matière de retraite et de protection sociale programmées notamment par le Gouvernement au détour du projet de loi de finances de la sécurité sociale (création de la cinquième branche, augmentation de la CSG, etc. …).

L’urgence sociale impose aujourd’hui tout au contraire,de préserver notre système intergénérationnel et d’envisager une protection sociale incluant la dimension professionnelle tout au long de la vie,des années d’études à la retraite.

La situation impose donc des mesures de transformation profonde en totale rupture avec les politiques économiques et sociales actuelles. Un énième «plan de relance» qui ne remettrait pas en cause ces politiques,ne pourrait conduire qu’à une aggravation de la crise sociale, économique et écologique.

La question de l’emploi est centrale: lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics, abandon définitif de la réforme des retraites.Les organisations La CGT, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF et UNL appellent à faire de la journée du 17 septembre une première journée d’action,selon des modalités à définir dans les secteurs professionnels et les territoires (grèves, manifestations, rassemblements, etc. …) pour imposer le changement nécessaire.